Adieu à la jeune fille à la mouette d'Opatija, aussi jolie que la sirène de Copenhague.
Dernière ballade sur le Lungomare, cette superbe promenade maritime (12km jusqu'à Rijeka) jusqu'au port de Volosko
Suivi d'une fiesta d'enfer au Kvarner palace pour Luc (voir début du blog "p'tit cochon et p'tites pépés").
Les adieux se sont étirés comme un élastique. L'esprit de cette croisière était formidable. Nous avons du mal à nous séparer. Il paraît que le capitaine a dit que nous étions le groupe le plus symptahique de l'été.
Mais arrive le moment oú... motarde, il faut enfourcher ton balai pour rentrer.
Une petite erreur de lecture de carte, et nous voici à tournicoter dans la verdoyante campagne slovène. On se croirait entre Morteau et Pontarlier. Pour les incultes qui ne lisent pas le slovène, un panneau se fait très explicite.
Dès que possible nous échappons aux routes campagnardes pour A-VAN-CER dans la fournaise de l'autobeurk italienne. Luc se cale derrière un camion et nous roulons des heures sans changer de rythme, grillant sur nos bécanes. Trieste-Venise-Padoue-Vérone... Alors que nos derrières deviennent intolérablement brûlants, voici enfin la salutaire Desenzano-di-Garda.
C'est notre étape fétiche au plaisant hôtel Astoria dont le patron est motard. La vue de la terrasse est apaisante, comme la baignade dans le lac de Garde. Un peu trop tiède cette année.
Le lendemain, contrits, nous reprenons l'autoroute. Aguerris depuis l'an dernier, nous négocions mieux l'enfer des camions, des fous du volant. Cette fois, aucune benne ne se déverse devant nos roues.
Mi-journée. Luc doit s'arrêter.
Pourquoi Varèse me donne-t-elle l'impression d'un nid de fascistes? Est-ce l'architecture de la grand place? A vérifier sur le web. Les flics qui nous virent (nous sommes mal garés) sont pourtant amicaux.
Bain et sieste au lac Majeur. Nousnous faisons à nouveau virer, mais juste quand nous allions partir!
Les mouettes au garde-à-vous attendent les miettes de notre dîner.
Curieux endroit, un peu nostalgique. Première pluie depuis des semaines.
Mais quelle lumière sur le Piémont!
Un p'tit coup de ferry
pour relier la rive ouest
et l'immense boucle est bouclée: les vieux motards souriants
vont remonter le merveilleux Simplon
dans l'autre sens.
Précision: les motos sont surchargées depuis le début du voyage avec palmes, masques, tubas et même fusil sous-marin, mais aussi matelas, sacs de couchage, tente, gaz, gamelle.
Il faut justifier ce chargement ridicule, je propose de camper pour l'ultime nuit du voyage.
A Brig, nous avons vue sur les glaciers de L'Oberland depuis nos matelas autogonflants!
Finalement, les lacs italiens sont battus au palmarès de la baignade en eau douce la plus pure et fraîche. Le lac limpide Martigny gagne la palme! Aurions-nous dû rester ici après tout ?



